10 % seulement de femmes cheffes d’État dans le Monde!
Au niveau mondial, on compte 10 % de femmes cheffes d’État. Les décisions qui concernent la vie quotidienne sont prises par la moitié de la population. Il est temps que ça change.
“Au niveau mondial, on compte 10 % de femmes cheffes d’État. Les décisions qui concernent la vie quotidienne sont prises par la moitié de la population. Il est temps que ça change.”Political Incubator, POLIN, veut y remédier!
Chez nous, à Bruxelles, on est 2 femmes bourgmestres pour 19 hommes.
Pas d’exception pour l’émancipation de la femme : l’égalité hommes-femmes se vit partout, de la couette à la tribune politique. Pour Assita Kanko, auteure et fondatrice de l’incubateur politique Polin, il est temps que les femmes prennent leur place dans le processus de prise de décisions.
Le pouvoir partagé entre cravate et robe à fleurs
Assita Kanko ne cherche pas à imposer le pouvoir aux femmes. Ce qu’elle veut, c’est surtout le partage du pouvoir.
«Les femmes doivent oser prendre leur place. Il ne faut pas qu’elles attendent d’être invitées, elles doivent s’imposer et être solidaires entre elles.»
Pour ce faire, il est nécessaire de les outiller : « On ne devient pas Premier ministre par hasard.» Elle a donc fondé Polin, un réseau pour se lancer et progresser dans les postes de pouvoir, apprendre à négocier et à mieux réseauter.
Tout est négociation
Les femmes sont nouvelles sur le terrain du pouvoir et, pour le moment, minoritaires. «À côté de nouvelles responsabilités, elles doivent gérer la charge mentale familiale. Elles sont également confrontées à un environnement souvent sexiste. » Dans leur organisation, elles ont souvent tendance à oublier les relations informelles : «Une décision se prend parfois à une fête d’anniversaire.» Si les femmes ont le potentiel, elles manquent parfois d’information pour faire entendre leur point de vue. «Tout est négociation permanente.» Quand elles ont atteint leur objectif, il est également important de se préparer à la suite : «Le succès appelle à relever de nouveaux défis, qui peuvent mener à un autre succès ou à la défaite, il faut être prête à ça aussi. »
Les hommes, aussi concernés par l’égalité « hommes-femmes »
Pour contribuer à ce partage de pouvoir, les hommes doivent aussi se sentir concernés par la question, dès le cocon familial. «Les
femmes n’ont pas signé un contrat pour s’occuper des tâches ménagères à leur naissance ou lorsqu’elles se mettent en ménage. Il doit y avoir un partage équitable du pouvoir et des responsabilités : les femmes doivent clairement communiquer sur ce qu’elles font ou ce qu’elles ne font pas. Il n’y a pas d’exception, même à la maison. » Pour elles, cette égalité se travaille dès le départ, à commencer dans l’éducation des enfants, sans préjugés, quel que soit leur genre.
À garder en tête quand les femmes se lancent
L’important pour Assita, c’est de savoir qui on est et ce que l’on veut. « C’est cette passion qui nous pousse à prendre des risques.» Autre idée importante : il ne faut pas avoir peur de se tromper. Pour elle, l’erreur est une expérience qui aide à grandir.
Où retrouver Assita Kanko ?
la contacter? assita@kanko.be
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