N’aie pas peur de suivre tes rêves, jamais !
On te raconte deux histoires inspirantes de femmes qui ont trouvé, à travers leurs expériences, comment on peut suivre ses rêves.
Les rêves… C’est un thème assez large en fait ! Je peux parler de ceux que tu fais la nuit, qui n’ont pas forcément de sens, parfois qui sont mauvais. Mais je peux aussi te parler de ces envies que tu aimerais réaliser un jour et qui se matérialisent dans tes rêves. Des envies personnelles comme professionnelles et qui peuvent aussi ne pas avoir de sens au premier abord ! Tu t’en doutes, je te parle bien de la deuxième option.
Des rêves, on en a plein la tête enfant, puis ils changent, puis ils s’effacent pour la plupart. Quand tu lis ça, tu as peut-être en tête justement ce fameux rêve, celui qui n’est jamais parti, que tu n’as pas réalisé mais auquel tu penses régulièrement. Alors pourquoi ne pas suivre tes rêves ?
L’image de la société qui se reflète en toi
La société, c’est un grand mot, je sais. Mais on y vit toutes et il faut se l’avouer : notre société a de nombreuses règles. Heureusement, car c’est pour ça que l’on ne sombre pas dans le chaos. Parmi ces règles, certaines sont explicites, d’autres plutôt sous-jacentes. Et ce sont souvent ces règles sous-jacentes qui nous empêchent de suivre nos rêves je peux citer Nadalette La Fonta Six qui, dans une conférence TEDx raconte son histoire et comment elle se présentait au monde.
Elle a commencé sa carrière professionnelle dans les années 80’. Comme elle le dit elle-même, c’était une période florissante, elle a travaillé pour de grandes entreprises, avec de gros budgets… Et à l’époque, le modèle de la Wonder Woman, qui gère tout parfaitement bien, jamais un problème : c’était « la mode ». Certaines seront d’accord pour dire que ça n’a pas beaucoup changé depuis. Alors Nadalette s’est créé ce personnage : une femme que rien n’arrête, qui n’a pas peur, qui ASSURE !
Mais cette femme, ce n’était pas elle. Et la situation n’était pas viable. La preuve en est qu’à un moment, son corps a lâché. C’est ainsi qu’elle est devenue, une chose en entrainant une autre : paraplégique. Le modèle qu’on lui a montré de femme qu’il fallait être pour réussir combiné à sa volonté de s’y conformer lui ont couté sa santé. Mais ils lui ont aussi coûté ses rêves…
Je t’invite à regarder son intervention ici :
La peur
La volonté de se conformer au modèle établi par la société, c’est quelque part la peur de s’en éloigner.
Si je te parle de frein à la réalisation des rêves, c’est peut-être la peur qui te viendra en premier à l’esprit. Plus on grandit, plus on cumule les peurs.
Comme le mentionne Margaux Hammann dans son propre TEDx, on naît avec deux peurs : celle de tomber et celle des bruits trop forts. La peur est instinctive, c’est elle qui nous permet de rester en vie et d’éviter les menaces. Mais ce qui était au départ un instinct de survie c’est transformé en véritable poids pour vivre.
Le rêve de Margaux, c’est de faire le tour du monde. Mais le « problème », c’est que quand elle a manifesté l’envie de réaliser ce rêve, beaucoup de monde lui demandaient « mais tu n’as pas peur » : de partir ? Seule ? Étant une femme ? De manquer d’argent ? De quitter ton super poste, super compagnon et super appart’ ? Si elle avait effectivement ce genre de questionnement, ce n’était pas le plus important pour elle. Mais elle s’est rendu compte qu’à chaque fois qu’on lui parlait de ce tour du monde, le seul sujet abordé était la peur. On ne lui posait jamais de question sur son excitation à franchir le pas, de la joie ou de toute autre émotion positive. Non, QUE LA PEUR.
Margaux s’est rendu compte à ce moment-là que la peur paralyse le monde. On est loin des deux peurs que l’on a à la naissance. Et toutes ces peurs qui arrivent avec le temps nous sont transmises par : la société. Au sens large ou même via nos proches qui ont intégré ces peurs et qui nous les transmettent. Ces peurs qui t’empêchent de suivre tes rêves.
Et maintenant on fait quoi ?
Dans le cas de Nadalette, après être devenue paraplégique, elle ne s’est pas laissé aller et a fini par pouvoir remarcher même si les médecins lui disaient le contraire. Cela a agi comme un déclic sur elle. C’est grâce ou à cause de cet événement qu’elle s’est rendu compte qu’elle ne s’écoutait pas et que c’était invivable.
Aujourd’hui, elle a réalisé son rêve : celui de devenir écrivaine. Et elle n’aura pas besoin de redevenir paraplégique pour écrire un deuxième livre. Elle a appris de son vécu.
Nadalette a eu un déclic et elle a complètement changé de vie. Évidemment, tu n’es pas obligée d’en passer par ce qu’elle a vécu pour avoir un déclic. Essaye de le déclencher avant d’en arriver à de telles extrémités justement.
Et ton rêve à toi ne nécessite pas forcément de changer radicalement de vie non plus. Toutes les situations sont différentes, à toi de savoir comment déclencher ton déclic.
Dans le cas de Margaux, elle a réalisé son tour du monde, comme elle en rêvait. Et sa prise de conscience sur la peur l’a mené à se questionner sur celle-ci et surtout se demander quel est son contraire. Si la peur est à une extrémité, ce qui est à l’autre bout : c’est l’amour. L’amour qui te permettra de suivre tes rêves.
Alors une question que tu devrais te poser est : » que ferait l’amour ? ». Dit autrement : « que ferait l’absence de peur ? »
L’absence de peur ne signifiant pas l’absence de prudence cependant ne l’oublie pas !.
Si le thème de la peur t’intéresse, on en a longuement parlé lors de la dernière WoWo Aca avec Maud Ankaoua, tu peux visionner sa conférence ici.
Le 23 juin, nous t’invitons au Workshop de Marie-Aline « Trouve ton Big Why », lors de cet event tu découvriras notamment comment dépasser vos peurs et vos blocages !
Article écrit par Chloé Berlivet