« Si je sens que le projet va me passionner, je me lance sans hésiter»

À soixante ans passés, Diane Culer n’est pas prête de s’arrêter. En octobre, elle se relance dans l’aventure électorale. Son objectif ? Un mandat exécutif dans sa commune à Uccle. Juriste de formation, notre WoWo a un sacré parcours : avocate au barreau de Bruxelles, représentante exécutive dans l’associatif, directrice générale du Fonds pour la Chirurgie Cardiaque et agent immobilier. Elle nous donne envie de relever de nouveaux défis.

“Je me suis lancée un peu par hasard en politique. J’avais besoin de trouver un nouveau projet passionnant. Un ami, conseiller communal, m’a fait rencontrer le bourgmestre. Je l’ai senti au fond de moi-même : ce projet m’animait. ”

Il y a 6 ans, Diane Culer obtient un score suffisant pour être élue conseillère communale et conseillère de police. Elle partage son temps entre le conseil communal, son boulot d’agent immobilier et sa famille. Le point commun ? Le contact avec les gens.

Des choix non professionnels qui ont marqué sa carrière

Pour elle, carrière et passion sont intimement liées. Si elle doit citer trois choix-clés qui l’ont inspirée au cours de sa carrière, elle évoque principalement des activités qui l’ont passionnée, parfois rémunérées, parfois pas : «J’ai adoré gérer la présidence du PO [Pouvoir Organisateur] de l’école de mes enfants et, actuellement, j’aime beaucoup m’occuper de mes deux mandats de présidentes, à la Ferme Rose et à l’Agence Immobilière Sociale Uccloise. »

Des opportunités à saisir

Sa carrière s’est construite petit à petit, en fonction des opportunités. Une rencontre l’a amenée à travailler pour le Fonds pour la Chirurgie Cardiaque. Une fonction qu’elle a particulièrement appréciée pour les publications et les campagnes de prévention santé qu’elle a menées. Une restructuration l’a obligée à se réorienter : « Sous les conseils de ma sœur, elle-même agente immobilière, j’ai décidé de me lancer là-dedans »

Être bien entourée

Au cours de sa carrière, peu d’éléments l’ont empêchée d’avancer. Sa position de femme ne l’a pas non plus désavantagée : «J’ai eu la chance de vivre dans un milieu très respectueux. Certains collègues administrateurs m’ont même précisé qu’ils préféraient travailler avec une présidente. »

Par contre, elle insiste sur une chose : «En tant que femme, on a mille casquettes. Il est donc indispensable de partager les tâches

familiales avec son compagnon.» Pour elle, son mari a été extrêmement soutenant : il lui a laissé la liberté de s’épanouir en dehors de la famille et les tâches familiales sont partagées selon les circonstances : «Je m’occupais seule des enfants quand mon mari voyageait et, lui, il reprenait le relais en fonction des impératifs de mon agenda. On se considère comme égaux. »

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L’ennui est épouvantable

Si elle devait donner un conseil à la jeune fille qu’elle était à 25 ans, elle insisterait sur le fait de vivre avec les autres, de les connaître. Enfin, et pas des moindres, elle lui dirait de faire des choix par passion : « Il n’y a rien de pire que l’ennui. »

Venez rencontrer Diane & Soutenir Think Pink aux Apéroses ce jeudi 4 octobre – Diane vous y invite tous et toutes

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Où retrouver Diane Culer ?

via Facebook: Diane Culer #dianeforuccle

diane.culer@gmail.com

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